Nous le savons, le SOPK touchent de nombreuses femmes en âge de procréer, nous entendons beaucoup parler des difficultés que cela entraine entre la puberté et la maternité, mais que se passe-t-il ensuite ? Le SOPK cesse-t-il d'exister à un moment de notre vie ? Comment appréhender l'après ? Nous allons répondre à toutes ces questions en répondant à la question suivante : "Comment le Syndrome des Ovaires Polykystiques évolue tout au long de la vie ?" Pour commencer, le SOPK ça commence quand ? Le syndrome est présent à la naissance, mais il demeure indétectable jusqu'à ce que la jeune femme soit menstruée, le système de reproduction et par définition ovarien n'étant pas actifs avant. Lorsque la jeune femme est menstruée, on observes deux phénomènes possibles :
1- La manifestation presque immédiate du SOPK après les premiers cycles menstruel, 2- Une manifestation plus tardive et aléatoire déclenchée ou non par des facteurs tels que l'hygiène de vie, l'anxiété, etc. Il est donc impossible de prédire l'apparition du syndrome avant qu'il ne se manifeste physiquement ou cliniquement.
Mais alors quels sont les premiers signes ? Le SOPK se manifeste de manière diverse selon les patientes. C'est pourquoi la détection de sa pathologie et son diagnostic sont souvent tardives. Les premiers signes de présence du syndromes sont donc tous différents et non prédictibles. Cependant vous pouvez être vigilants au sujets des symptômes suivants qui sont les plus récurrent dans les diagnostics de SOPK : - Des cycles trés irréguliers (moins de 21 jours ou plus de 35 jours), - Une pilosité élevée - Un acné persistant
- Des douleurs pelviennes importantes pendant et/ou en dehors des règles, - Présence de troubles du comportement alimentaire (accompagné de surpoids ou de "sous" poids) et/ou de troubles de l'humeur. Et après l'apparition des premiers symptômes, comment le SOPK évolue ?
La complexité du Syndrome des ovaires polykystiques va entrainer une évolution différente chez chaque patiente, malgré tout, on retrouve un schéma avéré dans de nombreux cas.
Si chez les jeunes femmes, le SOPK se manifeste essentiellement au travers d'une hyperandrogénie et des troubles de l'ovulation, avec l'âge, d'autres symptôme peuvent se manifester et des complications sont susceptibles d'apparaître.
Entre 25 et 30 ans en moyenne, le désire de maternité peut apparaitre et la fertilité entre en jeu et les symptômes sont en mouvement permanent.
Jusque là, nous vous en avons déjà souvent parlé.
Ce qui nous intéresse aujourd'hui c'est ce qui se passe ensuite.
Même si l'on a tendance à penser que le SOPK s'estompe avec le temps, ce n'est pas toujours le cas et un Syndrome négligé peut conduire à des symptômes aggravés et/ou des complications plus ou moins importantes.
Avec l'âge, les symptômes métaboliques sont susceptibles d'être de plus en plus présents.
Les risques de complication augmentent également avec les années. En effet, si elles peuvent survenir à n'importe quel moment, le pourcentage de risques est plus important pour une femme de 50 ans que pour une femme de 20 ans.
Selon l'inserm de Lille :
"Le SOPK entraine des complications à long terme. L’hypersécrétion des androgènes par l’ovaire favorise le développement d’une adiposité qui prédispose à l’insulinorésistance. Le SOPK augmente le risque de syndrome métabolique (surpoids, dyslipidémie, hypertension artérielle, trouble de la glycémie), conduisant lui aussi à l'insulinorésistance puis au diabète et constituant un facteur de risque de maladies cardiovasculaire (infarctus du myocarde,AVC…). Il augmente également le risque de cancer de l’endomètre."
Et aprés la ménopause ?
Si au moment de la ménopause vos ovaires vont cesser leur production de follicules, vos hormones; elles; vont continuer leur bonhomme de chemin.
les variations hormonales vont perdurer et en conséquence, certains symptômes également.
Aussi, si vous subissez des complications liées au SOPK, comme le diabète, l'hypertension, etc., ce sont des complication persistantes et vous demanderont donc une vigilance au delà de votre période de vie menstruée.
Par ailleurs, il me semble important de rappeler qu'une "rémission" est possible.
En effet, certaines personnes atteintes de SOPK, parviennent à diminuer fortement voire à inhiber les symptômes grâce à des traitements hormonaux ou à la mise en place d'une hygiène de vie adaptée, bien que cela ne soit pas systématique.
Quoi qu'il en soit, nous vous recommandons de ne pas négliger la prise en charge de votre pathologie afin de limiter les difficultés qu'elle peut engager pour votre avenir. Vous pouvez retrouver de nombreuses recommandations pour la prise en charge de votre SOPK sur ce site internet et je vous prépare un article spécifique au SOPK après 40/45 ans. N'oubliez pas avant tout de vous ménager, votre meilleur allié contre le SOPK c'est votre corps. Veillez à entretenir un sommeil de qualité, à adopter une alimentation adapté, à pratiquer une activité physique et à vous tourner vers des praticiens sensibilisés et à l'écoute afin de prendre en charge au mieux votre pathologie et anticiper au maximum les changements qui pourraient survenir. Et vous ? Quel âge avez vous ? Comment cela se passe pour vous ? #SOPK #OMPK #SOMPK #OPK #ESPOPK #ASSOCIATION #OVAIRESPOLYKYSTIQUES #SYNDROMEDESOVAIRESPOLYKYSTIQUES #FEMME #AGE #HORMONES #MENOPAUSE
Merci pour ce poste. Je suis diagnostiqué du sopk depuis 6 ans. J'ai toujours du mal à vivre avec. La peur et toutes ces consequences sur la maladie me tourmentent. Trop difficile à gerer.
Bonjour,
J'ai 47 ans, j'ai découvert que j'avais un SOPK il y a 4 ans lorsque l'on m'a découvert un méningiome dû à ma prise d'androcur. Jamais mon endocrinologue et gynécologue ne m'a parlé du SOPK, sinon jamais je n'aurai pris androcur.
Aujourd'hui, en obésité, je cherche un moyen de comprendre perdre du poids pour éviter le diabète et autre.
Bonjour,
Je suis atteinte de ce syndrome depuis mon plus jeune âge. Aujourd'hui j'ai 24 ans, mariée et je constate que j'ai mes règles à ce jour, 4 fois par an au maximum. Je suis en surpoids, j'ai de la pilosité, de l'acné, alors j'essaye de faire attention mais je suis toujours dans l'incompréhension de ce syndrome. J'aimerais pouvoir m'entretenir naturellement. Mais j'ai un peu peur de la pilule et en même temps je ne sais jamais quand j'ovule car mes règles sont très longues, les dernières que j'ai eu ont duré 16 jours avec beaucoup de mal a descendre. J'aimerais être éclairée si vous pouvez. Merci.
Bonjour
Une question est ce que en étant suivi et traitée (pilule) et en observant une bonne hygiène de vie je peux éviter , hyper tension,maladie cardiaque etc...
Est-ce que les personnes atteintes de ce syndrome ont une longévité de vie moindre? Et plus on vieillit est-ce que les méfaits s’atténuent dans la version optimiste? Merci infiniment de votre aide et pour vos informations.
Florence (maman d’une fille 35 ans diagnostiquée SOPK tout récemment)
Bonjour est-ce que quelqu’un pourrait me recommander un médecin sur Lyon qui s’y connaît en SOPK ? Merci