Bonjour à toutes! Comment allez-vous?
J'ai souhaité ouvrir ce nouveau post sur la féminité quand on a le sopk. Je ne crois pas l'avoir vu et je m'en excuse s'il existe déjà 😊
Voilà je voulais savoir si, d'une quelconque façon, ce syndrome atteint votre féminité ou l'idée que vous en avez?
Pour ma part, oui. J'ai beaucoup de poils et c'est un aspect qui selon moi, (car on ne me l'a jamais dit) me masculinise.
Aussi, j'ai lu un article décrivant les femmes ayant le Sopk comme intersexuels, c'est à dire que d'après cette personne, une femme avec un Sopk ne devrait ni se situer en tant que femme ni en temps qu'homme mais qu'au vu de son "entre deux hormonal" elle devrait (c'était bien les termes employés) se sentir intersexuel.
Je vous cache pas que pour moi, ça la fou mal. Je me suis toujours considérée comme une femme et lire ce genre de propos m'a touché.
Vous reconnaissez-vous dans le terme intersexuel?
Malgré la production d'hormones males trop importantes, doit-on considérer qu'on est plus vraiment une femme?
Ces questions peuvent paraître très bizarre et peut être que certaines d'entre vous ne se posent même pas la question haha.
Merci de m'avoir lu, bonne journée 😊
Hello,
Je suis également blessée par ce genre d'articles, dans lesquels les poils sont décrits comme quelque chose de masculin, de pas naturel chez les femmes etc. En plus de blesser les femmes atteintes de dérèglements hormonaux, plein de femmes peuvent avoir de nombreux poils sombres, mais ça donne vraiment l'impression de ne pas être normale :/
Par contre je crois que le rapprochement avec l'intersexualité est faux en plus d'être blessant, car la définition de l'intersexualité il me semble que c'est une anomalie chromosomique et/ou des organes sexuels. Or le syndrome des ovaires polykystiques n'est pas le résultat de ces anomalies.
Je suis pas certaine de la variation du taux d'hormones pour toutes les femmes mais les hommes ont un taux d'androgènes 5 à 10 fois supérieurs aux femmes et il me semble que les femmes avec un SOPK ça monte pas vraiment plus que le double des femmes normales, donc ça reste quand même bien inférieur au taux chez les hommes.