Bonjour a toutes, je m'appelle Lise, j'ai 22 ans et je voudrais vous partager mon témoignage et surtout ma première consultation gynéco. J'ai eu mes règles très tôt, a l'âge de 9 ans mais tout allait bien, bien qu'elles étaient très abondantes avec d'énormes douleurs pendant mes règles. Lorsque j'étais jeune j'étais très sportive, très musclé, je faisais beaucoup de natation. Depuis mon enfance j'étais surpoids mais je n'avais pas d'autre soucis de santé. Puis vers mes 16ans, j'ai commencé à avoir beaucoup de poils au niveau des jambes, que je devais raser car j'étais beaucoup moquée surtout à la piscine. Ma mère était surprise de voir autant de poils sur mon corps donc elle m'a emmené chez une gynéco. Devant mes symptômes, la gynéco me fait une échographie et me diagnostic le syndrome des ovaires polykystiques. Elle m'annonce alors que j'ai 2 choix : soit je perds du poids et j'ai une possibilité d'avoir des enfants, soit si je ne perds pas de poids ou en prends je deviens infertile. L'annonce ma totalement choquée ainsi que ma mère, nous n'avons reçu aucunes explication et nous sommes rentrés en pleurs à la maison. Quelques jours plus tard je suis allée voir un autre gynéco, qui m'a expliqué ce qu'est le SOPK et qui m'a prescrit une pilule qui a réduit mon taux de testostérone (j'avais le même taux de testostérone qu'un homme).
A ce jour, je n'ai plus de problème d'hirurtisme mais je souffre de trouble du sommeil et de fatigue chronique, j'ai toujours des règles très douloureuses, et je n'ai pas perdu de poids malheureusement. Je n'ai pas encore envie d'avoir des enfants mais je comprends que j'aurais besoin d'aide pour concevoir.
Merci de m'avoir lu et je soutiens toutes celles qui ont été dans le même cas que moi et toutes les femmes atteintes de ce syndrome encore peut connu chez les jeunes femmes.
J'ai lu un article dans Le Monde, d'un médecin endocrinologue spécialisé dans le sopk. Il explique que le dérèglement hormonal dû à la maladie se régule au fil du temps. En gros, contrairement à la majorité des femmes, nous sommes plus fertiles à 40 ans qu'à 25. Son témoignage m'a permis de comprendre pourquoi j'avais passé 10 ans en PMA pour enfin avoir ma fille à 35 ans, et pourquoi mes 2 garçons sont arrivés sans prévenir à 39 et 41 ans car du coup je ne prenais pas de contraception, les médecins m'ayant assuré que je ne pouvais pas concevoir naturellement.
Peu connu même des médecins, c' est ça le plus compliqué.
Bon courage à toi !